Le genevrier
C 'est une préparation ! |
Les tendelles,
c'est le noble art ! Comme vous diront les chasseurs, Avant toute chose, choisir le bon emplacement : au pied d’un genévrier, un peu caché mais pas trop, plutôt orienté au sud. Un endroit propre et dégagé est préférable. « On fait avec les tuiles qu’on a sur place. Sélectionner les autres pierres et les positionner comme il se doit. |
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Chercher ensuite les quatre bâtons, fins mais rigides, de l’ormeau ou du groseillier le plus souvent. « Les bâtons, on les taille au pif, chez nous, mais on a toujours le couteau dans la poche. Comme les tuiles ne sont pas toutes les mêmes, il faut adapter les ‘ bûches’ ». Chaque bâton est taillé à plat d’un côté et appointé comme un crayon de l’autre. On débarrasse ensuite « lo chi » d’une partie de son écorce (sur la moitié de la longueur environ) pour une meilleure prise contre les pierres du bas. Déposer au centre du piège un rameau de genièvre. Placer les bâtons selon un schéma bien précis et une adresse toute personnelle, créer cet équilibre propre à la tendelle. Les anciens rajoutaient des petites cales entre la lauze et la terre pour que la terre gelée ne fasse pas prise avec la pierre. « Sinon, ça ne tombait pas assez vite et l’oiseau avait le temps de s’échapper. Et je le fais encore parfois ». |
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C 'est un travail de patience ! |
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