Des tendelles, un entretien
Comme, vous dirons les tendeurs, le plus contraignant dans le piège,
Il y en a même qui font suivre une débroussailleuse,
Durant la saison, une visite quotidienne est préconisée. |
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C’est pas un travail de feignant. Moi, j’n’ai pas passé beaucoup de temps au lit ! |
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Il faut ensuite toujours vérifier qu’il y a assez d’appât. Différents animaux, comme les rats, peuvent, en effet, parfois venir se délecter sans se faire prendre. |
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Et bien sûr, ramasser les grives et retendre le piège. « Parfois, je ramassais une grive, parfois 7 ou 8, le lendemain 1 ou 2. C’est très irrégulier, ça dépend du passage des oiseaux, c’est pour ça qu’il faut 200 ou 300 tendelles pour faire un bon plat de grives ». |
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Ramasser les grives, ça, ça porte pas peine ! |
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Selon le nouveau protocole, les tendelles devront être obligatoirement tombées par temps de neige. « De toute façon, si la tendelle est recouverte de neige elle n’est plus fonctionnelle. La neige couvre le genièvre et le poids sur les bâtons fait tomber le piège. » Mais, comme le raconte un ancien des Causses, « autrefois, on nettoyait la neige avec un balai et sous chaque tendelle, on trouvait une grive. Elles voyaient les baies de loin. C’était un drôle de travail, mais on avait besoin d’argent en ce temps là. »
Même si les pièges peuvent être relativement rapprochés l’un de l’autre, le tendeur réalise, tous les jours, un parcours de plusieurs kilomètres. « Pour 250 tendelles, je passais deux heures |
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