LE TOURDRE JAUNE
Des années on attrape plus
de chacha, parfois que
des musiciennes, ça dépend !
De la même famille que le merle noir, le rouge-gorge ou encore le rossignol, la grive fait partie des 45 oiseaux autorisés à la chasse. Le tendeur des Causses, qui utilise comme appât les baies de genièvres, n’a pour objectif que la prise du meilleur des gibiers : la grive.
La musicienne est la plus commune de toutes les grives. Son cri mélodieux en a fait l’un de nos meilleurs chanteurs. D’un poids allant de 70 à 80 g, elle est sédentaire dans la plupart des régions françaises. Très proche de la mauvis, elle n’a pas de sourcil bien marqué, son dos, ses ailes et sa queue sont d’un gris uniforme. Elle possède de petites plumes jaunes, chamois sous les ailes. On l’appelle couramment « le tourdre jaune ».
Les anciens utilisaient
leurs propres termes pour parler
des grives, ils ne connaissaient pas
le nom scientifique.
La grive mauvis (Turdus iliacus)
D’un poids d’environ 60 g, la mauvis est la plus petite des variétés françaises, la « mauviette ».
Elle est la seule à ne pas nicher dans notre pays, elle habite le nord de l’Europe et arrive dans nos contrées par bandes dès le mois d’octobre. Elle se distingue facilement par le roux de ses flancs et du dessous des ailes mais surtout par son sourcil blanc
et son sifflement caractéristique.
Les anciens l’ont surnommé la « quine » ou, avec sa cousine la musicienne, « le tourdre rouge».